Exclu Paris Match. Capucine Anav va se marier avec Victor Dumas, son compagnon depuis près de deux ans. La jeune fiancée, qui était récemment à l'affiche de la pièce de théâtre «Le Switch», se confie notamment sur leur projet de fonder une famille. Elle évoque également ses précédentes relations avec Louis Sarkozy et Alain-Fabien Delon.
Paris Match. Depuis 2020, vous vivez une histoire d'amour plutôt secrète avec un certain Victor. Pourquoi teniez-vous tant à la préserver, vous qui aimiez jusque-là partager votre vie privée avec votre public ?
Capucine Anav . Au contraire, je trouve que je n’ai jamais vraiment trop exposé mes relations. Je n’ai par exemple jamais vraiment posté de photos de mes compagnons sur les réseaux sociaux. Je ne faisais pas de «stories» ou de publications avec mes ex, je n’étais pas encore tombée dans ce cliché. J’ai beaucoup de mal à me dévoiler. Je suis toujours restée assez discrète. Alors oui, avant cela pouvait se compliquer avec les personnes que je fréquentais car elles avaient un nom de famille célèbre. Lorsque nous allions quelque part cela faisait plus de bruit qu’avec Victor qui est dans la finance, qui est courtier en assurance et qui n’est pas connu du public. J’ai toujours eu du mal avec cela, je suis une adepte de l’adage «pour vivre heureux vivons cachés». Mais maintenant, cela fait un an et demi que je nage dans le bonheur et il faut aussi que je le partage..
A quand remonte votre première rencontre ?
On se connaît depuis l’âge de 10 ans car nos parents sont amis. On est par exemple partis une fois en vacances ensemble à Saint-Tropez. Mais on n’était pas vraiment intéressés l’un par l’autre car on a deux ans d’écart, ce qui peut paraître gros lorsqu’on est jeune adolescent. Pour moi, c’était un petit ! On fréquentait le même lycée, je voyais bien qu’il était populaire auprès des filles. Pour ma part, j’étais déjà dans une relation sérieuse, j’étais ailleurs. Finalement, nous nous sommes retrouvés des années plus tard. C’était fin 2019. J’étais partie faire des courses dans un supermarché en bas de chez moi, et je suis tombée nez à nez avec lui. Evidemment, il avait beaucoup changé… Cela faisait douze ans que nous ne nous étions plus vus. En conversant, nous nous sommes rendu compte que nous habitions dans le même immeuble parisien. C’était fou. Mais à l’époque, j’étais encore dans une autre relation. Puis, cinq mois plus tard, le confinement est arrivé. Je commençais à ce moment-là à remettre en question mon histoire sentimentale. Un soir, pour me changer les idées, j’ai retrouvé Victor et son frère pour une soirée jeux de société. Et là, cela a été une évidence, le coup de foudre.
Aujourd’hui vous vivez ensemble.
Oui, cela fait deux ans. On a emménagé très rapidement, pendant le confinement. Mais il a d’abord fallu que je me sépare…
Je constate que vous portez une très jolie bague au doigt.
Oui, nous sommes officiellement fiancés. Elle est magnifique. Ce bijou symbolise le bonheur, le vrai. Je pensais que j’étais restreinte, que je n’aurais pas mon «happy ending». Je suis une amoureuse de l’amour. Depuis que je suis toute petite je rêve de rencontrer le prince charmant, de me marier, de fonder une famille. Je vis un conte de fées.
Comment a-t-il fait sa demande ?
Cela a été une grande surprise. Il voulait initialement me faire sa demande dans le désert à Dubaï, où nous avons déjà séjourné, car il savait que c’était un endroit où je ne risquais pas de suspecter quoi que ce soit. Mais il a dû revoir ses plans au dernier moment, et il a finalement posé un genou à terre aux Maldives. Et je suis très heureuse que cela soit l’endroit où ce moment a eu lieu, car c’était magique.
Qu’a-t-il dit ?
J’étais tellement heureuse et surprise que j’ai oublié une partie de son discours. Je me souviens juste qu’il m’a dit que j’étais la femme de sa vie, qu’il savait que j’étais la bonne et que j’étais la mère de ses futurs enfants. Le reste, c’est le trou noir. Mais j’ai dit oui tout de suite. Ensuite, les premières personnes à qui je l’ai annoncé étaient mes parents, qui étaient ravis. Mon père avait déjà été averti puisque Victor a bien fait les choses en lui demandant ma main peu de temps avant.
Avez-vous déjà convenu d’une date et d’un lieu ?
En 2023, c’est certain. Peut-être en septembre, on verra. Je voulais me marier au château de Versailles. J’ai appelé pour me renseigner à la seconde où j’étais fiancée. Mais ils ont douché mes espoirs en me disant que cela n’était pas possible. Il n’y a pas d’autorisation pour se marier dans ce haut lieu de patrimoine. Alors peut-être qu’on trouvera un endroit dans le sud ou ailleurs, on réfléchit. Et il y aura bien 300 ou 400 invités ! C’est un moment qui n’arrivera qu’une seule fois dans nos vies et auquel je songe depuis toute petite. Je veux la panoplie de princesse, la même robe que Kate Middleton, la totale.
A Paris, à quoi ressemble votre quotidien ?
Avec les nombreuses représentations que j’ai eues au théâtre ces quatre derniers mois, cela a été un peu compliqué. On vivait en décalé et on ne se voyait pas beaucoup. Cela a mis notre couple à l’épreuve. Le week-end, on restait chez nous pour se retrouver un peu. Sinon, en-dehors de cela, il se réveille le plus tôt, à 7 heures. Je m’occupe de mon site internet Authentique Paris, j’avance sur l’écriture de mon long-métrage «En Coloc», je cours les castings… Je suis hyperactive. Puis le soir on se retrouve à 20 heures, on dîne ensemble. Une vie de couple banale quoi, il ne manque plus que la tisane ! (rires)
«Victor m'a sauvée»
Etes-vous proche de sa famille ?
Oui. Au début, il y a eu une certaine réserve car ils avaient quelques a priori sur le milieu dans lequel j’évolue. Sa mère avait peur que cela le plonge dans un univers peu sérieux, lui qui l’est beaucoup. Puis lorsqu’elle m’a revue douze ans plus tard, elle a vu que j’étais la même, que je n’avais pas changé. Je m’entends bien avec elle, on s’adore. Pour une fois que cela colle bien avec une belle-mère !
Il est vrai que vous évoluez dans deux mondes différents. Que pense Victor de toute l'effervescence médiatique qui accompagne le vôtre ?
Ce n’est pas quelque chose qui l’intéresse. Après, je sens aussi qu’il accepte car cela fait partie de ma vie. Disons qu’il commence doucement à s’y faire.
Qu'est-ce qui vous a tout de suite plu chez lui ?
Sa joie de vivre, son sourire. C’est quelqu’un de solaire. Je me suis reconnue en lui. Comme cela faisait un moment que j’avais perdu cela, cette lumière en moi,, cela m’a attirée vers lui. J’aime aussi le fait qu’il soit indépendant, bosseur et entreprenant. Sans parler du fait qu’il est incroyablement beau.
On associe souvent son nom à un hypothétique statut de millionnaire. Certains supposent même que vous êtes avec lui pour son argent... Qu'avez-vous à répondre ?
Je répondrais que je n’ai jamais eu besoin de personne, à l’exception de mon père qui m’a aidée à me lancer. J’ai conscience que je suis issue d’une famille aisée; mes parents m’ont toujours soutenue et m’ont toujours encouragée à poursuivre ma voie. Mais je n’ai jamais eu besoin d’un homme pour m’entretenir. Au contraire, c’est plutôt l’inverse : on a profité de moi et de mon argent dans une relation précédente.
Les critiques vous touchent-elle ?
Un peu moins maintenant, car j’ai réussi à faire un travail sur moi-même. Et parce que je me suis éloignée du milieu télévisé, donc des critiques. Lorsque j’ai fait une dépression il y a quelques années, j’avais volontairement pris du recul sur tout cela. Je m’étais recentrée et je m’étais promis de mener ma vie comme je l’entendais. Cela m’a endurcie.
Vous dites que Victor est celui qui vous a fait redécouvrir l'amour…
Victor m’a montré que l’amour pouvait être sain, heureux. Mieux, ça doit l’être. Pour la première fois de ma vie, j’arrive à me projeter avec quelqu’un. Il m’a vraiment sauvée. (Les larmes lui montent aux yeux). Avant lui, j’ai vécu une relation très toxique, où j’étais sous emprise. Cela m’a clairement détruite. Il y avait tant de noirceur… Pour moi, l’amour rimait avec souffrance.
Avez-vous été victime de violences physiques et émotionnelles ?
Oui. Il y avait de tout et également des humiliations, du rabaissement au quotidien. Ce n’est pas quelque chose que j’arrive encore à évoquer facilement. Ce que je sais, c’est que je devais me sortir de cette relation, je devais en échapper à tout prix. J’ai vécu des choses que je n’arrive toujours pas à comprendre avec le recul. On se pose des questions, on culpabilise. «Comment ai-je fait pour tomber dans un tel piège ?» Mais le schéma du pervers narcissique est bien ficelé, rodé. On y retourne car on pense qu’il y a de l’amour, ce qui est un leurre. Aujourd’hui, j’en ai fait mon deuil. Et je sais que j’en suis «soignée» car je ne ressens aucune rancune. Je n'en veux pas à la personne car ce comportement malsain est une maladie. Cette expérience m’a fait passer à côté de beaucoup de belles choses. Mais je ne regrette rien.
«Louis Sarkozy a été l'un de mes premiers grands amours»
Auparavant, vous avez vécu des relations très médiatisées. Il y a d'abord eu Louis Sarkozy. Quel souvenir gardez-vous de cette idylle ?
Un très, très bon souvenir. Louis est quelqu’un de simple, d’équilibré. C’est un gentleman, il est incroyable. Je sais qu’il est aujourd’hui en couple avec une femme fantastique, je leur souhaite le meilleur. Je pense que si l’on se croisait on prendrait beaucoup de plaisir à échanger. Il y avait aussi parfois des moments difficiles, car notre relation était scrutée et jugée.
Vous rassurait-il en vous encourageant à ne pas y accorder d’importance ?
Celui qui a fait ça, c’est surtout son père, Nicolas Sarkozy. Je garde un excellent souvenir de Louis, mais je chéris aussi mes souvenirs avec toute la famille.
Justement, quel beau-père était Nicolas Sarkozy ?
Il était avenant, charismatique. Sur les critiques, il sentait bien que cela pouvait me peiner. Il avait d’ailleurs fait quelques déclarations publiques pour me défendre, ce qui m’avait beaucoup touchée. Je m’étais dit : si un ancien président de la République ne me juge pas - et pourtant il le pourrait car on ne vient pas du tout du même milieu -, alors qui a le droit de me juger ? Cela m’a donné une force incroyable.
Vous avez passé beaucoup de temps chez les Sarkozy. Comment s’est passé votre premier contact avec l’ancien président ?
La toute première fois que je l’ai vu, j’avais dormi avec Louis. Je ne m’attendais pas à le rencontrer ainsi. Il a ouvert la porte, il portait un peignoir très classe. J’étais surprise, et j’étais à moitié cachée sous la couette. Manque de pot pour moi, il a marché dans une crotte laissée par mon chien… Mais c’était le pied gauche. J’ai dit : «Ah, ça porte bonheur !» (rires)
Une belle entrée en matière…
C’était la première fois que l’on passait la nuit ensemble et la chienne ne connaissait pas encore l’endroit, elle avait sûrement voulu marquer son territoire.
Carla Bruni vous a-t-elle prodigué des conseils pour votre carrière artistique ?
Elle n’a pas vraiment eu besoin de m’en donner, même si elle en distille indirectement. Carla, c’est tout de même un phénomène. Elle est incroyable, simple, gentille et elle s’intéresse authentiquement aux gens. Donc oui, vraiment, je garde un souvenir fort de toute la famille. Des frères, qui sont eux aussi des gentlemen. Et de Cécilia, avec qui cela s’est toujours bien passé.
Avec Louis, vous viviez à l’époque une relation longue distance, ce qui peut être difficile pour un jeune couple.
Il venait quand même régulièrement à Paris. Mais il est vrai que c’est pour cette raison que l’on a fini par se séparer. A sa demande. Il m’avait posé un ultimatum : soit je venais vivre à New York, soit il partait. On a repris notre liberté. J’ai été son premier grand amour, et il a été l’un de mes premiers grands amours. On a vécu de supers choses.
Puis vous avez été en couple plusieurs années avec Alain-Fabien Delon , avec lequel vous sembliez très épanouie. Que s'est-il passé ?
(Elle réfléchit un temps). C’est quelqu’un que je respecte beaucoup. Mais nos caractères étaient trop différents, nos modes de vie et nos familles également. Finalement, il y avait plus de différences que de ressemblances. C’est pour cette raison que je suis partie.
«Cela fait un an que l'on essaye de faire un bébé...»
Avez-vous un souvenir à partager avec Alain Delon ?
Il a prononcé une phrase que je n’oublierai jamais, surtout maintenant que je suis comédienne. Cela me trotte dans la tête à chaque fois que je monte sur scène. Je lui ai demandé la différence entre un acteur et un comédien, car je voulais savoir. Il m’a répondu : «Le comédien joue et l’acteur vit.» J’étais médusée. Cela m’a beaucoup aidée, je ne pouvais pas avoir meilleur conseil que le sien.
Aujourd'hui, à 30 ans, vous souhaitez vous consacrer à votre vie personnelle et fonder une famille.
Oui. C’est quelque chose que j’ai évoqué assez rapidement avec Victor. Au début, il avait un peu peur. Mais maintenant, c’est aussi ce qu’il désire profondément. Cela fait un an que l’on essaye de concevoir. Malheureusement, c’est un chemin compliqué et parsemé d’embûches. Nous avons eu des rendez-vous médicaux pour réaliser tous les examens nécessaires, et tout va bien. C’est frustrant et parfois difficile émotionnellement, et j’espère que nous y parviendrons. Je rêve d’une grande famille avec trois enfants. Et je veux les avoir le plus jeune possible. Dans l'idéal nous aurions le premier avant le mariage !
Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants ?
Une très bonne éducation, ce qui est primordial pour moi, et la bienveillance. Et surtout, je veux qu’ils puissent s’épanouir en faisant ce qui les rendra heureux. Je sais aussi ce que je ne veux pas leur transmettre : mon anxiété. Le monde dans lequel on vit est déjà bien difficile, il ne faut pas en rajouter. Ce que je sais aussi, c’est que lorsque je deviendrai maman, je prendrai une courte pause pour me consacrer à ma famille. J’aurais attendu ça toute ma vie, alors j’en profiterai au maximum. Mais je ne délaisserai pas les planches ni les plateaux de tournage trop longtemps.
Cette année, cela fera dix ans que vous avez été révélée à la télévision dans «Secret Story». Quel bilan tirez-vous de ce parcours ?
Honnêtement, j’en suis fière. J’aurais pu bifurquer sur un chemin totalement différent. Puis j’ai fait cette émission qui m’a ouvert tant de portes… Je ne cherchais pas spécialement la lumière, j’y suis allée à fond pour vivre une expérience. Je ne regrette rien.
Vous avez notamment partagé une saison des «Anges» avec Nabilla Benattia, Thomas Vergara, Amélie Neten et Aurélie Dotremont. Êtes-vous toujours en contact ou amie avec des personnes issues du milieu de la télé-réalité ?
Pas du tout. C’est un choix de ma part. Nous avons vécu une expérience que peu de personnes peuvent comprendre, cela a été très fort. Mais j’ai pris la décision de m’effacer et de ne plus les fréquenter. La seule personne issue de ce milieu avec laquelle je suis restée amie est Benoît Dubois.
Depuis quelque temps, vous vous consacrez à votre carrière de comédienne et de productrice. Était-ce votre ambition première lorsque vous vous êtes fait connaître ?
Absolument pas. Lorsque j’étais jeune, j’étais certaine de travailler plus tard dans la mode. Puis après mes débuts à la télévision, j’ai voulu toucher à tout. J’ai eu la chance d’être animatrice radio (sur Fun Radio), chroniqueuse télévisée (dans «Touche pas à mon poste»), mais à chaque fois quelque chose manquait. C’est là où je me suis dit qu’il fallait que je me tourne vers la comédie. Lorsque j’étais petite, on me disait que j’étais faite pour ça, et j’ai fini par y croire. J’ai donc eu l’audace de quitter le monde de la télévision, où c’est très bien payé, pour me lancer dans le théâtre, un milieu plus fragile où tout est incertain. Mais comme je l’ai dit, je ne suis pas de nature à me limiter, je veux m’épanouir. C’est désormais dans ce registre que je suis la plus heureuse. Et la beauté de ce job, c’est qu’on ne peut pas se lasser : on joue chaque fois des personnages différents.
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Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
De réussir une carrière d’actrice à l'image de Virginie Efira, qui était elle-même issue du monde de la télé. Et j’annonce : dans dix ans, je remporterai un César ! Certains riront peut-être, mais c’est justement leur scepticisme qui me fait avancer. Peut-être que je ne l’aurai pas. Mais je me projette pour me booster. Ils disent qu’il faut toujours viser la lune pour atterrir dans les étoiles. Je préfère dire que je vise les étoiles pour atteindre la lune.
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