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Le tribunal de Marseille (Bouches-du-Rhône) a condamné une femme de 38 ans à un an de prison ferme pour des faits de harcèlement à l’encontre de l’humoriste Inès Reg et de l’influenceuse Anaïs Camizuli. Cette "admiratrice", qui devenait de plus en plus envahissante, se serait également montrée menaçante, selon les informations recueillies par nos confrères de La Provence ce lundi 26 septembre.
Cette fan de l’humoriste Inès Reg et de l'ancienne candidate de téléréalité, Anaïs Camizuli, était jugée pour des faits de "harcèlement" et des "appels malveillants" à leur encontre.
Marina, une puéricultrice trentenaire avait suivi avec attention les premiers pas en tant qu'humoriste d'Ines Reg. Des petites scènes parisiennes au premier rang de ces derniers spectacles, rien n'échappait à Marina.
Ines Reg qui s'est fait connaître en août 2019 car elle souhaitait que "Kevin mette des paillettes dans sa vie", a été particulièrement gâtée par cette fan inconditionnelle. Les cadeaux ne manquaient pas, tout comme les petites attentions. Une attitude touchante, qui a beaucoup flatté la jeune humoriste les premiers temps.
Seulement voilà, au fil des mois, les petites attentions se sont transformées en un comportement très intrusif: cadeau à 300 euros, vêtements de sa boutique préférée dont elle n'avait pourtant jamais parlé... Les situations délicates s'enchaînent, un beau jour, Marina est allée jusqu'à faire l'aller-retour entre Paris et Marseille pour apporter un bouquet de fleur et des chocolats à l'humoriste qui était malade.
Un comportement qui n'a pas laissé Ines Reg de marbre et l'inquiétude est encore montée d'un cran, poussant l'artiste à prendre des décisions radicales, comme interdire de premier rang sa fan numéro un, qui selon ses dires lui "fait peur". Mais impossible pour la sécurité de raisonner Marina, qui termine finalement au premier rang. Tétanisée, l'humoriste attendra 2h30 du matin pour s'échapper le plus rapidement et discrètement possible de la salle de spectacle. Apeurée, Ines Reg décide même d'annuler une de ses dates à Marseille, lieu de résidence de Marina.
Tout se paye, la roue tourne, on verra ton vrai visage
C'est en février 2020, que l'humoriste se décide à saisir la justice, après une série de messages au ton parfois menaçant, dont l'auteur ne serait autre que Marina. Les messages privés reçus sur son compte Instagram concernent une anonyme se présentant comme "procureur du tribunal de Paris".
Complètement dépassée par les événements, et de plus en plus inquiète, Ines Reg dépose plainte et se voit prescrire 30 jours d'ITT. Le docteur qui l'a examinée, fait état d'un "stress aigu", de "pensées envahissantes", de "troubles du sommeil avec insomnie", ainsi que "d'hypervigilance".
Une fan obsessionnelle qui n'en est pas à son coup d'essai
Le cas d'Ines Reg n'est pas isolé. En effet, Marina avait une autre personne dont elle suivait les moindres faits et gestes. Il s'agit d'Anaïs Camizuli, gagnante d'une émission de téléréalité et désormais influenceuse, suivie par deux millions de personnes. Elle était elle aussi installée sur le banc des parties civiles lors du procès, ayant elle aussi rencontré des problèmes similaires avec Marina.
"À 3 heures du matin, j'ai remarqué la présence d'une femme assez étrange, qui m'attendait sous la pluie. Au départ, je l'ai prise en sympathie. Elle faisait des cadeaux, à moi, à ma sœur... Mais ensuite ça a dégénéré, je la voyais partout où j'allais et même en face de chez moi", raconte Anaïs Camizuli, selon le témoignage rapporté par nos confrères de La Provence.
L'ex candidate téléréalité affirme que la limite a été franchie lorsque Marina s'est fait remettre sa puce électronique par SFR, en se faisant passer pour la mère de la victime. Une obsession qui n'a fait que s'accentuer, la jeune puéricultrice ayant tenté par tous les moyens de se faire embaucher dans la crèche de la fille d'Anaïs Camizuli.
Une sorte de harcèlement, qui ne s'est plus limité à la simple personne d'Anaïs, mais à sa famille. "Moi je suis un personnage public, mais ma fille, elle, n'a rien demandé!", dénonce-t-elle à la barre. Divorcée du père de son enfant, elle a affirmé que le comportement particulièrement intrusif de Marina était une source de conflit considérable et tend à nuire sur les relations qu'elle entretien avec son ex-compagnon, et père de sa petite fille. "Le père de ma fille m'interdit de partir en vacances seule avec elle, par crainte de tomber sur Marina... Je ne peux pas vivre normalement. Il faut que ça s'arrête!", implore la jeune maman au tribunal.
"Elle a multiplié les passages à l'acte"
Un psychologue a été mandaté pour faire toute la lumière cette affaire. Son rapport n'a révélé "aucune pathologie". Loin d'être convaincue, la procureure soutien au contraire, que Marine révèle "une personnalité dont la dangerosité interroge et qui a multiplié les passages à l'acte".
Le tribunal de Marseille a finalement condamné Marina à deux ans de prison, dont un an ferme, pour "appels malveillants". Une peine qu'elle pourra effectuer à son domicile avec un bracelet électronique, une obligation de soins et bien évidemment l'interdiction d'entrer en contact avec les deux plaignantes et victimes de ce harcèlement.
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