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Interview
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Un disque sur deux, Björk va un peu plus vers l’audace. Un disque sur deux, Björk s’en retourne un peu plus près vers quelque norme plus tolérable pour le grand public. Voilà pour le schéma, bien ancré dans les têtes, que n’ont pas manqué de déjà nous resservir nombre de voix à propos de Fossora, son onzième album, qui sort ce vendredi. Pourtant le boniment est très peu satisfaisant pour qui suit vraiment l’Islandaise. Le fait est qu’elle ne cesse d’avancer dans son monde. Un monde à la cosmogonie désormais bien établie, où les arbres sont des machines, les cœurs des cathédrales et les robots unis entre eux, et à nous, par des liens intimes qui sont bien plus que de la cohabitation.
Atterri cinq ans après Utopia, disque de l’air et des cieux, voilà ainsi Fossora, album poussé au fond d’une vallée, juste sous la surface de l’humus. Disque futuriste – dans le sens où toute œuvre d’art, comme l’explique dans Dark Ecology son ami le philosophe Timothy Morton, nous parle depuis les temps à venir –, Fossora voit l’Islandaise, 56 ans, prendre fait et cause pour les spores et les champignons, ces êtres interconnectés, à mi-chemin du vif et de l’inerte, existant de la plus petite échelle à la plus immense. Et que lui inspirent les fongus ? Un disque à la vivacité inédite et à l’invention tentaculaire, où tout dans sa musique…
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Divertissement
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