Entre 1980 et 2022, William Hurt, disparu dimanche 13 mars à Portland, a tourné dans environ soixante-dix longs métrages. En voici cinq parmi les plus marquants.
"Le Baiser de la femme araignée" (1985) d'Héctor Babenco
Adaptation du roman éponyme de Manuel Puig, Le Baiser de la femme araignée est un film américano-brésilien réalisé par le cinéaste argentino-brésilien Héctor Babenco. Il dépeint un huis clos entre deux détenus, incarnés par William Hurt et Raúl Julia, pendant la dictature militaire au Brésil. La performance de Hurt lui vaut successivement le prix d'interprétation masculine à Cannes au printemps 1985, puis l'Oscar du meilleur acteur en 1986.
"Les Enfants du silence" (1986) de Randa Haines
Adaptation d'une pièce de Mark Medoff, le film Les Enfants du silence décrit la rencontre, au sein d'une école pour sourds et malentendants, entre un enseignant spécialisé sur ce handicap - incarné par William Hurt - et une jeune femme sourde interprétée par Marlee Martin. Cette dernière sera la première actrice sourde à remporter l'Oscar de la meilleure actrice.
"Un Divan à New York" (1996) de Chantal Akerman
Réalisé et co-écrit par la cinéaste native de Bruxelles Chantal Akerman, Un Divan à New York (film franco-belgo-allemand) met en scène William Hurt et l'actrice française Juliette Binoche dans une comédie romantique sur fond d'échange d'appartements et de quiproquos multiples.
(Version originale en anglais sans sous-titres)
"A History of Violence" (2005) de David Cronenberg
Dans cette adaptation du roman graphique éponyme de John Wagner, William Hurt côtoie Viggo Mortensen, Ed Harris et Maria Bello. Le film relate l'histoire d'un homme (incarné par Mortensen), citoyen tranquille d'une petite bourgade de l'Indiana, rattrapé par un passé inquiétant. Hurt recevra une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (même si on le voit très peu dans la bande-annonce ci-dessous). Distingué par divers festivals et académies de cinéma, A History of Violence recevra le César du meilleur film étranger en 2006.
"J'enrage de son absence" (2012) de Sandrine Bonnaire
Pour son premier film de fiction en tant que réalisatrice, Sandrine Bonnaire a engagé William Hurt, qui fut son compagnon dans les années 90 (et avec qui elle a eu un enfant), Alexandra Lamy et Augustin Legrand pour les rôles principaux. Dans ce film inspiré de souvenirs personnels (celui d'un homme qui fut lié à sa mère), Sandrine Bonnaire décrit les retrouvailles après dix années sans se revoir, dans un climat de plus en plus inquiétant, d'un homme et d'une femme qui partagent le deuil d'un enfant.
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