C'est reparti pour le Trophée des sports en Occitanie organisé par le groupe Dépêche du Midi en partenariat avec la Région Occitanie. Voici la liste des six sportifs sélectionnés en Haute-Garonne dans les catégories sportif, sportive, club, bénévole, espoir et sportif handisport. À vous de voter.
C’est reparti pour les Trophées des sports régionaux. Organisée par le groupe Dépêche en partenariat avec la Région Occitanie, cette opération met en valeur les sportifs de nos 13 départements. Six catégories sont proposées cette année : le sportif, la sportive, le club, le bénévole, l’espoir et le sportif handisport. Ils ont tous marqué 2020 par leurs performances. Comme chaque année, vous pouvez voter pour le meilleur sportif ou club de votre département sur notre site.
Les votes sont ouverts jusqu’à la mi-avril. Un jury se réunira ensuite pour choisir un gagnant par catégorie. Le palmarès sera ensuite dévoilé à Montpellier avec une remise des Trophées régionaux prévue en mai. Bon vote !
Sportive de l'année : Elodie Bermudez (boxe/Boxoum Toulouse)
Championne de France des moins de 48 kg en février 2020, Élodie Bermudez a dû attendre un peu plus longtemps que d’habitude pour savourer ce quatrième titre en boxe anglaise après ceux conquis en 2013, 2014 et 2019. La faute à une finale aussi accrochée qu’indécise face à sa jeune rivale de Blagnac Rim Bennama (18 ans) et dont l’aînée (32 ans) est finalement sortie vainqueur sur décision préférentielle des juges ! Une « première dans sa carrière » pourtant riche, elle qui s’est mise à la boxe après la savate où elle fut notamment sacrée championne d’Europe et du monde en 2011. Sociétaire du Boxoum, Élodie a débord débuté au TCMS à son arrivée à Toulouse. « J’avais envie de découvrir un sport de combat et le club était au bout de ma rue » répète-t-elle souvent quand on retrace l’itinéraire doré de ce petit bout de femme d’1 mètre 53. Un univers qu’elle a fait sien depuis.
Sportif de l'année : Antoine Dupont (rugby/Stade Toulousain)
"Mozart", "génie", "Messi du rugby" : les superlatifs rivalisent d’admiration quand les spécialistes du jeu commentent les prestations XXL du demi de mêlée international. Considéré par beaucoup comme le meilleur numéro 9 au monde le natif de Castelnau-Magnoac (65), élevé au rugby à Auch, enchaîne en effet avec une régularité déconcertante les performances haut de gamme, aussi bien au Stade Toulousain qu’en équipe de France (8 essais en 29 sélections). Plusieurs de ses essais ont fait le tour du monde en 2020 et même si ses adversaires comment à connaître le loustic, son œil et ses appuis parviennent encore et toujours à déjouer les défenses adverses. « Les éloges c’est bien mais ça ne garantit pas de titres » s’est-il amusé récemment. Champion de France avec le Stade Toulousain en 2019 et meilleur joueur du Tournoi des VI Nations en 2020, une première pour un joueur français, son armoire à trophées attend la suite avec gourmandise.
Espoirs: Fergus Nevill et Alexandre Barsse (aviron/Aviron Toulousain)
Vice-champions d’Europe junior avec leurs coéquipiers du Pôle France de Toulouse, Alexandre Barsse et Fergus Nevill (18 ans) ont quasiment marché sur l’eau du lac de Sava, en septembre dernier à Belgrade. Meilleur temps de toutes les séries, le quatre de pointe sans barreur français (également composé de Grégoire Charles (Bressols) et Dorian Marques-Vigneron (Reims) a finalement décroché une belle médaille d’argent, uniquement devancé par la Roumanie pour trois petites secondes. Une semaine plus tard, les deux jeunes hommes ont remis ça pour compléter leur palmarès avec un titre de champion de France accompagnés cette fois de Théo Soizen et Thomas Senne, deux autres rameurs de l’Aviron Toulousain, ce club référent dans le milieu depuis sa création en 1979 et aujourd’hui riche de plus de 300 licenciés. Une année bien remplie et de sacrées promesses pour l’avenir. Vivement la suite !
Club : Golf Club de Toulouse
Titrée en octobre championne de France amateurs de 1re division, l’équipe féminine du Golf club de Toulouse a réalisé un incroyable exploit sur les greens de Bondues (Nord). Les protégées de Christophe Berthelot ont non seulement obtenu leur premier sacre, mais elles ont aussi mis fin à l’hégémonie du Racing Club de France et ses 17 titres de rang. Sans oublier que les Parisiennes avaient mis fin au rêve des Toulousaines lors de la finale 2014. « C’est le travail de tout un club. On a l’expérience d’avoir perdu contre des clubs parisiens qui savent gagner. L’expérience de perdre fait gagner. On a mis les birdies dans les moments chauds, du 15 au 17, et c’est ce qui a permis de l’emporter sur le score de 4-3 », résume Christophe Berthelot. Encore bravo à Zoé Allaux, Clémence Cadéac, Yvie Chaucheprat, Céline Manche, Carla Mengelle, Louise Reau, Claire Thuault (capitaine) et Marion Veysseyre.
Bénévole : François Lafforgue (tennis/ TC Cierp-Gaud)
« J’étais le seul à pratiquer cette discipline. J’avais même construit une machine pour envoyer les balles ». Entre François Lafforgue (81 ans) et le tennis, tout a commencé en 1967 sur le court de Cierp-Gaud. En 2021, l’histoire d’amour dure toujours. « Je suis président du club depuis 1968. Dans les années 2000, nous avions eu jusqu’à 200 licenciés. Actuellement, nous n’en avons plus qu’une quinzaine. Mais je donne encore des cours à une dizaine d’enfants », précise ce fan de Roger Federer, classé 15 à son meilleur niveau. En 1989, il est même devenu conseiller sportif (CSD) de la Haute-Garonne. « Entre-temps, en 1974, j’avais lancé l’idée du jeu libre qui consistait à taper la balle en dehors des compétitions officielles car à l’époque les enfants jouaient très peu », explique cet ancien rugbyman. Il résume sa passion en une phrase : « Quand je rentre sur un terrain, je respire. »
Handisport : Ugo Didier (natation/ JS Cugnaux)
« Cela a été un choix par défaut car je ne peux ni courir ni sauter. » Né avec une malformation (il a les pieds bots et les membres inférieurs atrophiés), Ugo Didier (19 ans) a ainsi plongé dans la natation handisport en 2015. Depuis, le sociétaire du Cercle des nageurs de Cugnaux a vite gravi les échelons pour se retrouver sélectionné pour les Jeux Paralympiques de Tokyo prévus du 24 août au 5 septembre. Un billet obtenu grâce à son titre de vice-champion du monde 2019 (à Londres) sur le 100m dos S9. Mais sur sa spécialité, cet étudiant à l’INSA Toulouse avait obtenu le sacre mondial en 2017. L’année suivante, il remportait le championnat d’Europe. Pour le rendez-vous japonais, son objectif est clair : « Je vise la médaille d’or, mais aussi un podium sur le 400m nage libre. » Dans un coin de sa tête, il y a bien évidemment les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Mais chaque chose en son temps.
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